L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire qui concerne 250 000 personnes en France dont 95% de femmes âgées de 15 à 25 ans. Il est à considérer avec le plus grand sérieux étant à terme mortel, 8% de décès survenant par des complications métaboliques et cardiovasculaires.

Nous sommes ce que nous mangeons mais nous sommes aussi ce que nous ne mangeons pas. Les troubles obsessionnels sont souvent causés et/ou entretenus par des déficiences nutritionnelles. Dans cette quête à la maigreur, le gras n’est pas le seul à fondre, les muscles, les tissus osseux et même cérébraux s’amenuisent.

La vitamine B1 ou la thiamine
Le moindre petit régime épuise les réserves de thiamine. Notre corps ne peut synthétiser cette vitamine, elle doit forcément provenir de l’alimentation. Or, cette vitamine se trouve dans les aliments mis de côté par les anorexiques et les habitués des régimes : les légumineuses, les céréales complètes, les graines, la viande. Une carence en thiamine génère perte d’appétit, perte de poids, douleurs dans la région abdominale et la poitrine, constipation, trouble du sommeil, fatigue, anxiété, mal-être, dépression, irritabilité.

Le zinc
Il s’agit d’un métal peu présent dans l’alimentation. Les viandes rouges, les jaunes d’œufs et les graines de tournesols sont riches en zinc. Ce sont des nourritures grasses qui rebutent les anorexiques. La perte d’appétit et la léthargie sont les deux grands symptômes de la carence en zinc. Une supplémentation permet de reprendre du poids et d’enrailler les conséquences physiques de l’anorexie. Le zinc sert autant à contrôler les fringales des boulimiques et des hyperphagiques que de rendre l’appétit aux anorexiques. Le zinc redonne de la saveur aux aliments. Les sucreries deviennent trop sucrées et l’envie de produits sains revient. 100 mg de gluconate de zinc par jour et un suivi médical est essentiel. Certaines sources suggèrent de prendre le zinc sous forme de solution liquide à raison de 100 ml à 120 ml jusqu’à amélioration des symptômes, ce qui peut prendre jusqu’à deux semaines.

Les plantes amères
Chardon bénit, racine de pissenlit, roseau odorant… les plantes amères, en infusion, en teinture mères, en extraits secs stimulent l’appétit.

Multivitamines-multiminéraux.
Les carences nutritionnelles étant nombreuses, une supplémentation est indispensable. Le calcium est par exemple moins bien moins assimilé chez les anoréxiques. 1200 mg, à prendre de préférence avec de la vitamine D favorise son absorption.

La sérotonine qui aide au lâcher-prise est également pertinente pour toutes les personnes sujettes à des troubles du comportements alimentaires, voir mon article sur ce sujet.

Toutefois, cette approche ne peut fonctionner que si la personne anorexique a reconnu son problème et souhaite modifier son comportement et surtout si elle se fait accompagner par un professionnel, un avis de naturopathe n’est pas suffisant.

Pour aller plus loin : https://lauraazenard.fr/2018/11/10/le-lien-cerveau-intestin/

Partager sur Facebook Publié le 14 janvier 2019 par Laura Azenard.

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