La faim est la plus grande appréhension des jeûneurs ! Rassurez-vous, il n’en est rien. Au contraire, une des grandes surprises du jeûne est l’absence de la faim.

Tout d’abord, il s’agit convient d’identifier s’il s’agit d’une faim psychologique ou physiologique. Vous pensez avoir faim lorsque vous salivez. La sécrétion des sucs pancréatiques et la production d’insuline augmentent alors légèrement. Cette phase appelée « céphalique ». Elle synchronise les réactions de votre système digestif et vous prépare à recevoir de la nourriture. Sauf que cette phase est perturbée par des conditionnements bien ancrés à l’image de ceux éprouvés par les chiens de Pavlov qui salivent à la vue d’une blouse blanche.

Vous connaissez vos conditionnements par cœur : les heures fixes pour manger que les diététiciens vous martèlent de respecter, les moments de partage souvent autour de la table, la récompense à laquelle vous pensez avoir droit après une pénible journée de travail, une compensation à une émotion triste ou gaie. Vous n’avez pas besoin d’avoir physiologiquement besoin de manger pour saliver. Et si votre ventre gargouille, il ne crie pas famine, c’est votre intestin grêle qui passe un dernier coup de balai pour récolter les derniers déchets qu’il n’a pu assimiler. La vraie faim est celle qui au restaurant, vous amène à haïr profondément le serveur qui a servi tout le monde sauf vous.

Ensuite, rassurez-vous, la faim que vous avez déjà ressentie après avoir sauté un ou deux repas, faute de temps, est bien plus inconfortable que celle éventuellement ressentie au cours d’un jeûne. Pourquoi ? Grâce à vos taux de leptine et de sérotonine, hormones de la satiété et du bonheur qui augmentent et celui de la ghréline, l’hormone de la faim qui reste neutre.

La dernière bonne nouvelle est que passée la crise d’acidose, souvent après le troisième jour de jeûne, la sensation de faim, pour la petite minorité de jeûneurs qui la ressentiraient, disparaît. L’hormone qui stimule l’appétit, la ghréline est à son niveau le plus haut les deux premiers jours de jeûne, ensuite elle baisse progressivement.

Transformez votre peur de manquer en fierté. Profitez des gazouillis de votre ventre qui s’invitent les premiers jours de jeûne. Ils ne vont pas durer et ils sont la preuve que vous êtes vivant.

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Partager sur Facebook Publié le 29 août 2018 par Laura Azenard.

14 commentaires

  • Annie

    Moi quand je jeûne je ressens toujours une faim extrême et constante. J’ai fais plusieurs jeûnes, mais jamais plus que 3 jours. Je viens d’en terminer un de deux jours pcq je ressens une faiblesse trop limitante. Hier j’arrivais à vaquer à mes occupations, mais aujourd’hui je suis trop molle donc je viens de recommencer à manger, à commencer par des jus à l extracteur… Je me demande si le jeûne est bon pour tout le monde…

    • Laura Azenard

      Bonjour Annie,
      Le jeûne n’est pas indiqué pour tout le monde, tout dépend de sa constitution, de sa vitalité. Concernant votre faim qui pourtant disparaît en jeûne, elle peut dépendre tant de votre préparation que de votre relation à la nourriture.

    • Pascale meillon

      Bjr Annie,
      Avez vous préparez votre jour?
      Au préalable vous devez faire une diète de quelque jour (smoothie, soupe mouliné, tisane, et surtout du chlorure de magnésium et calcium, qui vous évitera la fatigue, les crampes, et qui vous permettra un regain d’énergie.
      Si vous avez faim, c’est les 2 voire 3 premier jour, alors allee dans la nature marché 1h, faite du yoga en fin de journée, méditez sur votre motivation.
      Le jeûne est un guérisseur de la santé, est thérapeutique, est une meilleure façon de repartir sur du nouveau dans tous les domaines de la vie..
      Pour des bienfaits reconnus, vous devriez le faire 7 à 10 jours avec 7 jours de diète au préalable et 7 jours de reprise en diète et réintégration petit à petit des aliments bon pour votre corps..
      Voilà j’espère vous avoir convaincu que le jeûne est une bénédiction pour son corps et pour sa tête
      Bien à vous
      Pascale
      Ps: à faire 7 jours à l’entrée de l’hiver et 10 jours à l’entrée de l’été

  • Olivier

    Bonjour à toutes et à tous.
    Je fais un jeûne de 7 sept jours , commencé lundi. Les trois premiers jours sont difficiles , mais là sensation de faim s’estompe le troisième jour , pour mon cas.
    Quand j’ai faim , je bois du thé vert sans sucre , ou 5g de chicorée diluée dans un mug d’eau chaude et sans sucre ou un café sans sucre. Ça passe très bien et ce sont de puissants coupe-faim. Le café est surtout pris pour ne pas me sentir trop ramolli .
    Sinon en majorité les deux boissons principales sont l’eau plate et le thé vert sans sucre.
    Je vais arrêter dimanche soir pour comptabiliser 7 jours et dès lundi prochain je réintègre doucement mon alimentation équilibrée. Je vais commencer par des légumes cuits ainsi que des fruits très digestes pour l’estomac. Je suis sportif , et ce jeûne purifie mon organisme , c’est une bonne préparation pour démarrer la saison sport intensif de mars à octobre.
    Bien à vous….
    Olivier

    • Le Gall

      Le thé vert n’est pas conseillé, car il draine trop les sels minéraux. Je suis un habitué des jeûnes, soit de 14 ou de 21 jours. Je n’en ressens aucun réel bien-être. Je le fais pour la raison suivante : je suis alcoolique ! Et pendant que je jeûne, je ne bois pas, car la nourriture est pour moi liée au vin et au fromage. Donc, si je veux cesser un temps de boire, je dois jeûner. Un repas sans vin m’est inconcevable. Quand je suis en deuil, ce qui est le cas actuellement, ma consommation d’alcool augmente. Je viens de prendre 10 kilos, il était grand temps d’agir. J’en suis à la fin de mon 4ème jour. C’est la première fois que la faim se manifeste, mais je tiendrai jusqu’au 14 ème jour. C’est ce jour que je décide ou non d’entamer une 3ème semaine. Je fais deux jeûnes par an en moyenne. Faire le jeûne, c’est aussi faire honneur à l’âme de ma Puppy chérie disparue le 19 février 2021 et la remercier pour tout ce qu’elle a été pour moi, et pour nous deux. Le jeûne me rapproche de mes disparus.

  • Rosaux

    Bonjour, pour ma part, j’ai déjà jeûné des périodes de 7 jours mais les dernières fois, la faim n’avait pas disparu après le 5ème jour, ce qui m’a poussé à reprendre l’alimentation. D’autant, que je ne ressentais aucun des signes de détox que j’avais eu la première fois (maux de tête les premiers jours puis regain d’énergie au 4ème jour). Je compte bien recommencé prochainement mais si la faim perdure au delà du 4ème jour, je stopperai.

    • Laura Azenard

      Prenez une goutte d’huile essentielle de pamplemousse

    • Le Gall

      Idem, chez moi, la faim vient de reprendre au 4ème jour. Je connais le processus, ça se calmera ! Je n’ai jamais eu peur même lors du premier jeûne. Je pèse 15 kilos de trop, (180 pour 90 kilos) je peux largement survivre des semaines. Un homme a perdu 133 kilos en 396 jours. Oui, vous avez bien lu. Le plus dur est la reprise alimentaire… très compliqué.

    • Pascale meillon

      Regardez quel est votre motivation 1ère ?
      Il peut s’agir d’un problème du côlon, d’articulations, d’irritation, de repartir sur du nouveau, nouvelle vie,etc…
      Si vous le faites sans raison préalable il se peut que l’ego prenne le dessus et vous insite à vous arrêter.
      Essayer de communiquer avec lui en lui exposant votre motivation..
      Le jeûne n’est pas si fatiguant si vous n’omettez pas le chlorure de magnésium et de calcium, le potassium est déjà dans vos légumes et fruits..
      Ensuite sortez, marchez, faite un peu de gymnastique ou du yoga car il faut aider le corps à sortir les toxines..
      Vous devez aimer soigner votre corps comme vous vous aimez vous-même

      • Pascale meillon

        Et la reprise, on repart sur 2 jours de diète et progressivement on réintègre les aliments bon pour votre corps, les protéines ce n’est qu’au ème jour

  • Salmon

    Bonjour, je me permets un commentaire car je ne trouve aucune réponse à mon problème. Toutes les sources indiquent qu’on n’est pas supposé avoir faim durant le jeûne, ou en tout cas plus après les premiers jours. J’en suis à mon deuxième jeûne et à chaque fois je suis bien le 1er jours mais les jours suivants la faim devient vraiment insupportable et ne se calme pas au fil des jours, bien au contraire. A chaque fois je suis à la lettre les recommendations, je me prépare déjà dans le mois qui précède, je fais bien ma descente alimentaire, j’ai aussi essayé le lavement pour bien vider les intestins. Durant le jeûne je marche, je fais du yoga, je prends du temps pour moi, etc Mais rien n’y fait. Je n’ai pas juste un peu faim, j’ai faim au point d’avoir mal au ventre et de ne plus arriver à me concentrer sur d’autres choses. Mise à part certains commentaires sous cet article je ne trouve absolument rien sur le sujet, comme si cela fonctionnait pour tous, ou en tout cas que ça n’était pas courant du tout. Qu’est ce qui peut expliquer cette faim insatiable voire douloureuse et pourquoi ne passe-t’elle pas après presque une semaine de jeûne ? Y a t’il quelque part des ressources disponibles pour mieux comprendre ce phénomène et savoir s’il y a des solutions ou si le jeûne ne me convient simplement pas/est mauvais voire dangereux pour moi ? Je ne sais pas si je dois continuer ou si je risque juste de faire plus de mal que de bien.

    • Laura Azenard

      Je ne peux vous répondre sans vous connaitre (poids, hygiène, préparation, purge ou pas purge, stress, etc.) . Nous sommes tous différents. Il y a autant de constitutions que de façon de manger que de façon de jeûner. En attendant, écoutez votre corps et interressez-vous aux monodiètes peut être.

  • Ange

    Bonjour,

    Je tiens à souligner l’importance du discernement lorsqu’il s’agit de s’informer sur des pratiques comme le jeûne prolongé. Cet article présente certaines affirmations qui ne sont pas totalement alignées avec les données scientifiques disponibles. Par exemple, l’idée que la faim n’existe pas pendant un jeûne est une simplification excessive qui peut prêter à confusion.

    Il est important de noter que des études scientifiques, notamment celles menées sur des grévistes de la faim, montrent une réalité plus nuancée. Par exemple, certaines recherches indiquent que 77% des participants à un jeûne prolongé se trouvaient atteints de dépression après quelques temps. De plus, si la sensation de faim peut diminuer après quelques jours, le plus souvent une ou deux semaines, elle reste néanmoins présente dans une certaine mesure, ce qui est tout à fait naturel. Aussi, 54% des participants ressentaient une grande fatigue.

    Nous sommes donc très loin de cet état « enchanteur » décrit dans certains articles de blog, qui prétendent que le jeûne apporte une énergie décuplée et une humeur élevée sans la moindre trace de faim.

    Il est essentiel de se rappeler que les articles de blog, en particulier sur des sites qui vendent des produits ou services liés au sujet en question, peuvent avoir des objectifs autres que la pure éducation ou la diffusion d’informations fiables.

    Pour ceux qui sont intéressés par le jeûne, je recommande fortement de consulter des articles scientifiques rédigés par des médecins ou des chercheurs qualifiés. Ces sources sont beaucoup plus fiables et offrent une perspective basée sur des preuves, plutôt que sur des anecdotes ou des opinions.

    En résumé, toujours exercer un bon discernement et privilégier des sources d’information crédibles.

    • Laura Azenard

      Bonjour Ange, je vous remercie de votre regard qui croise le mien.
      Le jeûne comme l’alimentation est à adapter selon sa constitution, son environnement, son histoire, son actualité etc.
      D’une part, le jeûne n’est pas une pratique profitable pour tous, je pense l’avoir suffisamment expliqué à travers les réseaux.
      D’autre part, les stages que je propose ou proposés par des membres de la FFRJ sont compris généralement entre 3 et 7 jours.
      Cette période est considérée comme un « jeûne court » et non un « jeûne prolongé » auquel vous faites allusion.
      Et pour finir, nos jeûnes sont dits « de bien être » et non « contestataires », la démarche (pour le corps et l’esprit) comme l’accompagnement ne sont pas les mêmes.
      Belle journée
      Laura

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