L’Ayurveda ou médecine Ayurvédique est considérée comme la plus ancienne des médecines dans le monde. Elle a pris naissance en Inde, au cours de la période 2000 à 1000 avant Jésus-Christ, à partir des observations et expériences sur les ressources naturelles des sages indiens.

Transmise tout d’abord oralement, elle fut écrite dans des textes anciens puis enseignée aujourd’hui à l’université pendant 6 ans. La moitié des Indiens suivent ses préceptes car c’est une médecine peu onéreuse, reposant principalement sur l’alimentation, l’hygiène de vie et de la phytothérapie.

« Ayur » signifie en sanscrit la vie, la longévité et « Veda », la connaissance, la science. « Ayurveda » est donc la science de la longévité ou comment bien vieillir. Holistique, elle considère l’individu dans sa globalité : son corps, son âme, son esprit. Elle repose sur :

  • Un principe de différenciation. L’Ayurveda considère que tout être est composé dans des proportions différentes des 5 éléments : espace, air, feu, eau, terre. Ces 5 éléments sont liés : dans l’espace, l’air par frictions donne naissance au feu, qui avec la condensation crée de l’eau, qui plus dense va se stabiliser et donner la terre.
  • L’équilibre de ses humeurs. La proportion que vous avez de ces 5 éléments est répertoriée dans 3 sous-groupes, 3 Doshas (humeurs) : Vâta (espace et air), Pitta (feu et eau), Kapha (eau et terre). Vous naissez avec une proportion de ces doshas. Avec le temps qui passe, cette proportion évolue. Du déséquilibre de sa constitution découle les maladies. J’ai écrit avec mes partenaires médecins ayurvédiques un petit test pour connaître vos doshas, et avoir une première idée avant une consultation complète.
  • L’équilibre des tissus (Dhatus), le métabolisme, les enzymes, les déchets, l’état de satisfaction des sens, du mental et de l’âme.
  • L’entretient du feu digestif (Agni).
  • Un devoir d’entretenir le corps, l’esprit et l’âme au quotidien.
  • Un principe de création et de transformation : création, maintient et destruction, avant un nouveau cycle. L’organisme évolue en permanence. La maladie est un processus d’évolution car un appel à réguler ou à rééquilibrer.
  • La bienveillance envers son prochain afin qu’il vive bien. Pour les sages, le monde n’a pas été créé pour vivre en guerre, dans la violence mais dans un état de paix et d’harmonie.

Je vénère cette médecine tant à titre personnel puisqu’elle m’a aidé à récupérer mes genoux qu’à titre professionnel. Je mesure son efficacité sur chacun de mes curistes. Lorsque j’organise une cure Ayurveda au Kerala, j’ai la chance d’accompagner autant de personnes, que de constitutions, que de déséquilibres, que de troubles, de maladies, d’attentes, d’objectifs. Le rééquilibrage des Doshas, des Dhatus, des Agni, ainsi que la douce mais puissante détoxination d’un Panchakarma ramène chacun d’entre nous à sa santé physique mais aussi psychologique.

Voilà pourquoi j’organise ces cures et je promeus cette médecine, afin que vous n’ignoriez pas son existence en cas de nécessité. Entre notre médecine allopathique, orientée sur le symptôme et l’explosion des médecines dites « naturelles », il est aisé de se sentir noyé par des conseils contradictoires. L’Ayurveda part de la simplicité et du bon sens. Ainsi, elle sait prendre en charge tant une grave maladie – j’ai vu de véritables améliorations sur des maladies difficiles (sclérose en plaque, Parkinson, etc.) – qu’un petit vague à l’âme. Et surtout elle part de vous et s’adapte à vous.

Partager sur Facebook Publié le 26 août 2022 par Laura Azenard.

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