Un bon apport en vitamine D peut réduire considérablement la progression de la dégénération du cartilage et plus particulièrement celui des genoux.
Des chercheurs australiens ont passé en revue la littérature médicale depuis 1980 jusqu’à nos jours pour comprendre le lien entre la vitamine D et l’arthrose*. Ils ont analysé plus de 86 études différentes, totalisant des données sur plusieurs milliers de malades. Autant, pour les arthroses de la main ou de la hanche le lien est discutable, autant pour l’arthrose du genou, il est clairement démontré qu’un déficit en vitamine D accélère fortement la progression de l’arthrose.
Or, nous serions plus de 70% à être carencés**. La couverture nuageuse, la pollution atmosphérique, le port de vêtements couvrants, la pigmentation de la peau, la corpulence et l’âge très souvent en cause dans l’arthrose. : une personne de 70 ans synthétise 4 fois moins de vitamine D qu’une personne jeune, à exposition comparable, parce que la quantité de vitamine D produite dépend de l’épaisseur de la peau et que les personnes âgées ont une peau plus fine.
Par conséquent, si vous souffrez de gonarthrose, assurez-vous de ne pas être en déficit d’autant que cette vitamine est impliqué dans un grand nombre de maladies dont les cancers et les maladies auto-immunes.
Le dosage de la vitamine D s’effectue par une simple prise de sang qui coute une quinzaine d’euros, et mesure la concentration sanguine en vitamine D totale (D2 + D3). Les valeurs normales recommandées se situent entre 30 et 70 ng/ml. Or, le seuil minimal pour les chercheurs serait de 75 nmol/L. Les arthroses de ceux qui avaient des seuils inférieurs, progressaient trois fois plus vite.
Or, en France, la limite de toxicité est fixée à 2 000 unités internationales par jour pour un adulte, soit la dose maximale de vitamine D synthétisée à la suite d’une exposition solaire divisé par 5. Les limites varient selon les législations :
- En France: 400 à 2 000 UI par jour
- L’Europe : jusque 2 500 UI par jour
- Dans les pays anglo-saxons, la dose maximale est de 5 000 UI par jour
En France, obtenir des taux optimaux est difficile. Pourtant, les seuls accidents de toxicité observés ont concerné des prises de 40 000 unités internationales par jour sur des périodes prolongées. Il est estimé que le corps utilise 5 000 UI de vitamine D3 par jour. Pour maintenir des taux de calcifédiol supérieurs à 30 ng/mL, le minimum requis, il est nécessaire de prendre un minimum de 1 000 UI de vitamine D3 par jour.
Très peu d’aliments renferment de la vitamine D. Les poissons gras, s’ils sont de qualité renferment 400 à 800 UI pour 100 g. Les coquillages peuvent apporter 200 à 300 UI, des sardines en boîte autour de 100 UI. Quant à l’huile de foie de morue, elle contient autant de vitamine D3 que de métaux lourds. Ensuite, les fabricants de compléments alimentaires ajoutent de la vitamine D à leur produit. La filtration nécessaire enlève les contaminants, mais aussi la précieuse vitamine naturellement présente. Prendre de l’huile de foie de morue pour la vitamine D n’a plus aucun sens.
Contrôlez et adaptez en conséquence avec l’aide de votre médecin ou d’un thérapeute de santé.
*Yuelong Cao, Tania Winzenberg, Kay Nguo, Jianhao Lin, Graeme Jones, Changhai Ding. Association between serum levels of 25-hydroxyvitamin D and osteoarthritis: a systematic review. Rheumatology. first published online March 29, 2013.
**Chapuy, M.-C. :Prevalence of vitamin D insufficiency in an adult normal population. Osteoporos Int 1997, 7 : 439-443.
Pour aller plus loin : Soulager votre arthrose : méthodes et traitements naturels
2 commentaires
Bonjour Laura merci pour tes articles, peux tu me conseiller un laboratoire pour la vitamine D s’il te plaît? Il est préférable de prendre une dose tous les jours qu’1 dose mensuelle?
Merci de ton retour, bon voyage et bonne cure , c’est formidable
Catherine Babin
Coucou Catherine
Energética natura D Mulsion
Quant à la posologie, cela dépend de ton bilan 😉