Arthrose du genou, de la hanche, de la main, cervicale...

L’arthrose raffole de vos genoux et vos hanches. Mais elle peut aussi apprécier vos épaules, vos coudes, vos poignets et vos chevilles. Ses goûts changent selon votre âge et votre profil.

Chez les jeunes arthrosiques (moins de 65 ans), l’inflammation se loge de préférence dans les hanches et les genoux. Cela ne fera  pas vos affaires puisque ces articulations portent votre poids. Elle commencera par un de vos genoux avant de s’attaquer à vos hanches.

Chez les moins jeunes (65 à 75 ans), dans 70 % des cas elle s’installe, d’une façon silencieuse, dans la colonne vertébrale. Elle aime également les doigts dans 60 % des cas. La formation de becs de perroquet provoquera des déformations visibles et irréversibles (sauf après de longs jeûnes mais là est un autre sujet). Enfin l’arthrose touche les genoux dans 30 % des cas et les hanches dans 10 %.

L’arthrose du genou (gonarthrose) reste la star des arthroses. Elle est la forme la plus courante d’arthrose, principalement chez les femmes de plus de 40 ans.

  • La douleur se situe très souvent sur la face externe ou interne du genou ou moins fréquemment à l’arrière du genou, au niveau du creux poplité. Un kyste poplité peut être une signe avant-coureur d’arthrose. Palpez-vous. Elle est déclenchée généralement par la marche en descente ou descendant les marches d’un escalier. Elle est aggravée par un excès de poids. Elle peut aller du supportable à l’insupportable, jusqu’à vous réveiller la nuit.
  • Le gonflement est dû à l’irritation de votre membrane synoviale par des fragments cartilagineux et la libération de diverses substances inflammatoires qui en résultent. Par réaction, votre membrane synoviale produit une quantité anormalement élevée de liquide synovial afin de lubrifier la zone intra-articulaire. Lorsque cette quantité devient trop importante, votre genou gonfle provoquant une gêne importante suite à l’hyperpression provoquée. C’est ainsi qu’un épanchement de synovie sévère peut nécessiter une ponction.

L’arthrose de la hanche (coxarthrose) est la seconde zone de prédilection de l’arthrose. Elle se manifeste plus tardivement, vers 60 ans, à la suite d’excès de poids, d’efforts violents ou d’une hérédité. La douleur se situe essentiellement dans le pli de votre fesse ou de l’aine et peut irradier jusqu’au genou, en courant sur le devant de la cuisse.

L’arthrose de la main est très fréquente à la suite des diverses variantes hormonales chez la femme ménopausée ou à la suite de microtraumatismes aux mains. Lente et progressive, elle touche principalement vos dernières phalanges. Elle se solde par d’éventuelles déformations, des boursouflures (ou nodosités) sur votre phalange terminale, précédées par des poussées de douleur.

L’arthrose du pouce (rhizarthrose) est déclenchée par le fait de serrer ou pincer. Elle peut se limiter à une petite gêne ou finir par créer un raidissement de l’articulation. Les lésions articulaires peuvent déformer la première phalange du pouce.

L’arthrose lombaire est la forme la plus fréquente d’arthrose du rachis (votre colonne). Les douleurs se manifestent tous les jours et empirent dès que vous bougez, lors d’activités physiques ou dès que vous ne bougez plus, lors d’une station statique trop longue.

L’arthrose des cervicales provoque une raideur de votre nuque, un mal de cou (cervicalgie) pouvant devenir chronique, ainsi que des crises aigües faisant suite à divers facteurs déclenchants.

L’arthrose du dos est une forme rare d’arthrose. Elle se manifeste par des douleurs lors de la respiration dans le milieu du dos et éventuellement dans la poitrine. Elle induit des difficultés à vous asseoir correctement ou alors sur une seule fesse.

Les autres arthroses comme celle de l’arthrose de la cheville sont plus rares et relèvent souvent d’un traumatisme comme une fracture ou une entorse. Les arthroses des épaules ou du coude relèvent de microtraumatismes fréquents comme les répétitions de certains gestes sportifs ou professionnels pour

Partager sur Facebook Publié le 1 juillet 2022 par Laura Azenard.

4 commentaires

  • Katy

    Merci Laura. Vous évoquez les becs de perroquet provoquant des déformations visibles et irréversibles sauf après de longs jeûne. Dans quelle mesure ces déformations sont elles réduites ? Qu entendez vous par longs jeûnes ?

    • Laura Azenard

      Il faut être patient. Ces améliorations sont en lien avec la DHEA et les corps cétoniques plus particulièrement le BHB, qui arrivent plutôt après 4 jours de jeûne.

  • katy

    Merci Laura !
    Le jeûne pourrait avoir quel type d’effet sur les becs de perroquet aux phalanges ? un ralentissement de leur formation ou une possibilité de « réversibilité » ?

    • Laura Azenard

      Effectivement, je l’ai déjà vu. Je ne parle pas de mains de pianiste mais une amélioration évidente.

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