Le stress, lorsqu'il est chronique, agit directement sur votre système nerveux et hormonal. Le cortisol est la principale hormone du stress. Surstimulé, il contribue à l'apparition ou à l'aggravation des symptômes de l'arthrose.

Quand le cortisol reste présent trop long dans votre organisme par suite d’un stress chronique, les problèmes commencent.

Les cytokines, d’une façon directe. Lors d’un stress, le cortisol augmente la quantité de sucre sanguin disponible pour vous donner l’énergie nécessaire afin de combattre ou fuir. Des cytokines pro-inflammatoires sont libérées pour préparer une contre-attaque contre l’ennemi. Une fois celui-ci neutralisé, les cytokines reviennent à leurs niveaux de base. Les intentions du cortisol sont donc louables. Il vous aide à réagir. Sauf que :

    • Les cytokines peuvent circuler jusqu’aux tissus musculaires ou aux espaces articulaires et causer de l’irritation.
    • Elles jouent aussi un rôle dans la perception de la douleur en abaissant son seuil. Vous devenez plus sensible.
    • Certaines cytokines ont également pour effet de diminuer la densité minérale osseuse, ce qui accroît le risque de développer de l’ostéoporose.

La déminéralisation, d’une façon indirecte. Le cortisol augmente l’acidité : plus vous stressé, plus vous consommer du magnésium, ce qui nuit à votre équilibre acido-basique et donc à votre flore intestinale. Une porosité s’installe, laissant passer plus de substances que ce qui devrait, ce qui génère des cytokines qui entretiennent l’inflammation des chondrocytes, qui n’arrivent plus à renouveler votre cartilage.

La contraction musculaire et raideur : Sous l’effet du stress, vos muscles tendent à se contracter davantage, ce qui augmente les tensions autour des articulations. Cette tension musculaire peut accentuer la douleur articulaire et créer un cercle vicieux, car la douleur elle-même devient une source de stress.

Le sommeil perturbé : Le stress chronique altère souvent la qualité du sommeil, indispensable pour la régénération cellulaire. Un sommeil de mauvaise qualité favorise une mauvaise récupération physique et augmente la sensibilité à la douleur, ce qui peut exacerber les symptômes de l’arthrose.

Les répercussions émotionnelles et comportementales : Le stress peut vous rendre plus vulnérables à la dépression et à l’anxiété, ce qui influence votre perception de la douleur et votre capacité à la gérer.

Résultat. Vous avez mal, vous modérez le mouvement, vous ne fabriquez plus d’endorphines, vous inquiétez. La boucle est bouclée.

Que faire ?  

  • L’arthrose comme toutes les maladies est une invitation à prendre soin de soi et à s’interroger sur la cause de la cause. Vous devez contrôler le stress. N’hésitez pas à vous faire aider si besoin.
  • Ralentissez ou arrêtez vous avant d’imploser.
  • La naturopathie peut vous aider : ici, un article sur toutes les solutions naturelles phyto, oligo, micronutritionnelles et alimentaires, ainsi que les routines à mettre en place.
  • Il suffit de 20 minutes de respiration diaphragmatique pour observer une réduction des marqueurs inflammatoires détectés dans la salive.
  • Dormez pour rééquilibrer votre terrain acido-basique. C’est la nuit, lorsque vous dormez et que vous avez digéré que se produit la magie de l’alcalose.
  • Marchez. La gestion du stress ne peut s’envisager en restant enfermer.
  • L’acupuncture est une technique ancestral bénéfique pour réduire la douleur chronique et équilibrer l’énergie du corps et en stimulant la libération d’endorphines, les hormones du bien-être.
  • Le massage et les manipulations ostéopathiques offrent à relâcher les tensions musculaires, à améliorer la circulation sanguine autour des articulations touchées et à réduire la douleur.

Et si vous souhaitez vous engager dans un programme en ligne anti-arthrose, je vous attends. Vous saurez ici précisément comment gérer votre stress et comment diminuer les douleurs, retrouver le mouvement (laboratoire, posologie, etc.).

Pour aller plus loin :
Intestins poreux, tous concernés ?
Le travail, est-ce vraiment la santé ? 

6 commentaires

  • Catala Joce

    Une richesse dans tous vos articles, offerts avec générosité! Merci

  • Alperine

    Un grand merci, avec mon rhumatologue en qui j’ai entièrement confiance, il exerce à Cochin à Paris, jeune, il est très ouvert à tout ce qui peut soulager les patients. Bref, nous en étions à envisager une prothèse mais le PRP semble faire effet petit à petit. Mon oncle m’a parlé de vous et je vais tout faire pour « aider » mes chondrocytes à se régénérer au niveau femoro-patellaire. Les douleurs étaient parfois insupportables. Heureusement, je suis du genre hyper active et j’adore cuisiner des produits frais. Ça ne va pas trop changer mes habitudes.
    Si vous voulez que je témoigne en votre faveur, je le ferai volontiers, j’ai 62 ans, arthrosique depuis 20 ans, instit’ en retraite et ancienne grande sportive.
    Un grand merciiiiiii

    • Laura Azenard

      Ohhhhh super, oui, oui, oui un témoignage. 😉

  • Sophie Sanchez

    Attention il y a quelques fautes d’orthographe, c’est dommage car c’est très intéressant

    • Laura Azenard

      Merci, j’ai vérifié mais je ne vois rien. Pouvez-vous m’aiguiller ?
      Laura

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